La crise et la guerre au Dombass et dans les régions du littoral
Les fondamentaux
Par le Général (2s) Moinard
Points essentiels qui mettent en évidence les réactions russes
Les raisons fondamentales qui pourraient expliquer l’inébranlable volonté et la détermination sans faille de la Russie, en la personne du Président Vladimir Poutine, ce sont les objectifs qu’il s’est fixés depuis son élection à la présidence de la Fédération de Russie. A savoir, rendre sa fierté au peuple russe en remettant de l’ordre dans le pays sur les plans politique et économique puis international. Dans ce but, il veillera à définir et à mettre sur pied une armée russe et une flotte modernisées
Que souhaite Vladimir Poutine ? Veut-il réunir les pays de l’espace postsoviétique ou veut-il simplement reconstituer son ancienne sphère d’influence ? Des chercheurs et autres intellectuels férus de l’histoire de la Russie apportent des réponses nuancées à cette question. Les réponses sont vraisemblablement à rechercher dans l’histoire soviétique puis russe depuis la prise de pouvoir de Mr. Nikita Khroutchev, à la mort de Staline, en 1953. La décision du nouveau Secrétaire général du PCUS de rattacher la Crimée à son Ukraine natale, n’a eu de conséquences dramatiques qu’au printemps 2014 !
Les difficultés provoquées par la glasnost et la perestroïka, sous l’autorité de Mikhaïl Gorbatchev, alors secrétaire général du PCUS et chef de l’Etat, allaient entraîner le démembrement de l’URSS et la redistribution des cartes. La disparition du monde bipolaire, dont l’URSS était l’une des deux superpuissances, faisait place à un monde unipolaire dont la Russie avait été exclue pendant près de deux décennies. Les Etats-Unis avaient imposé leur leadership.
Le peuple russe mais aussi les armées russes ont été traumatisés par l’effondrement de l’URSS. Les conséquences économiques ont créé le chaos dans tout l’espace soviétique. Les armées russes ont été durablement affectées par la perte de leur prestige et un moral en berne. Le Président de la fédération de Russie, lui-même ancien officier supérieur d’un organisme des structures de forces, a été profondément marqué par cette époque dramatique. Elu Président d’un grand pays, il s’est fixé pour objectif de le redresser, tout d’abord sur les plans politique et économique puis en réformant, c'est-à-dire en les modernisant, les forces armées et la marine.
L’annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass, du littoral de la mer d’Azov et de la mer Noire
La crise ukrainienne de la fin de l’année 2013 a eu de graves conséquences en termes d’images mais aussi par la répression sanglante des manifestants de la place de l’indépendance (Maïdan nezalejnosti) à Kiev. L’idée d’une Ukraine de l’Ouest « fasciste » s’est rapidement répandue à travers tout le pays, en particulier au Donbass qui refusait cette orientation radicale. A compter du 15 avril, le gouvernement de Kiev a lancé l’opération de lutte antiterroriste, les forces du ministère de l’intérieur n’étant plus en mesure d’endiguer les déferlements de violence qui s’étaient étendus à travers tout le pays.
La Crimée, partie intégrante de l’Ukraine si l’on veut bien admettre que des lois internationales existent, a été envahie au mois de mars. Peut être ne l’a-t-elle pas été, puisque 22 000 marins Russes étaient régulièrement stationnés en Crimée au titre d’accords bilatéraux entre l’Ukraine et la Russie.
Dans l’allocution prononcée le 18 mars au Kremlin à l’occasion de la cérémonie d’intégration de la Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie, le Président Poutine a cité la présence de 25 000 Russes en Crimée ! Compte tenu des accords de stationnement concernant la Flotte de la mer Noire, Il n’a pas dû être très compliqué de monter un plan de manœuvre dont le but fut de venir à bout d’une résistance éventuelle, avec souplesse.
Au Donbass, mais aussi sur tout le littoral de la mer d’Azov et de la mer Noire, des combats meurtriers ont opposé les prorusses aux Ukrainiens. Les séparatistes de mauvais augure, les déstabilisateurs haineux mais également, les miliciens ukrainiens, qui par lâcheté ou parti pris, ont laissé se dérouler des manifestations, ont provoqué des manifestations de masses. A Odessa où la milice locale n’a pas rempli sa mission, 40 personnes ont été brûlées vives dans la Maison des syndicats.
Dans les régions prorusses, les représentants de l’Etat ukrainien ont été systématiquement pris à partie par des séparatistes prorusses, secondés par des partisans ukrainiens peu favorables à leurs gouvernants mais aussi par des mercenaires. La déstabilisation de l’Ukraine tout comme l’annexion de la Crimée étaient coordonnées.
Les opérations militaires ont mis en évidence la faiblesse des armées ukrainiennes dans la formation des cadres et dans les équipements et armements qui datent de l’époque soviétique. Les forces ukrainiennes, après les redditions initiales devant les assaillants, la discipline et l’engagement des troupes, plus aguerries, ont permis de remporter des succès. Il est assez probable que sans l’aide massive de l’extérieur, les forces séparatistes prorusses ne seraient pas venues à bout d’une armée ukrainienne qui, de mois en mois, avait retrouvé une certaine capacité militaire en mesure de les vaincre. Que des séparatistes aient pu clouer au sol l’aviation ukrainienne est à noter dans la annales !
Les combats meurtriers d’Ilovaïsk (Sud-Est de Donetsk), qui auraient opposé un bataillon de chars russe à un bataillon d’autodéfense (composé de volontaires) se seraient traduits par la perte de 107 personnels ukrainiens. La violence de ces derniers combats a conduit le Président ukrainien, Petro Porochenko à demander un cessez -le-feu. Accepté par le Président Poutine, le cessez-le-feu, négocié à Minsk le 3 septembre, a permis de mettre fin aux combats les plus meurtriers. Un mémorandum qui concrétisait la mise en œuvre du cessez-le-feu a été signé le 20 septembre ; il permettra de mettre fin aux combats malgré des remises en cause, encore fréquentes.
Face à ces déferlements de violence, ni l’ONU, ni l’UE, ni l’OTAN n’auront été en mesure de proposer des solutions qui soient en mesure de la stopper. La duplicité de la Russie dans cette guerre fratricide, a conduit au quasi effondrement de l’Ukraine dans les domaines, économique, financier, militaire, aucune sanction occidentale n’étant suffisamment dure pour infléchir la position de la Russie.
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Après l’invasion de la Crimée fin février et son rattachement, par décret, à la Russie le 18 mars, dans une très longue allocution, du même jour, aux parlementaires, aux gouverneurs des régions de Russie et aux représentants de la société civile, le Président V. Poutine explique le traumatisme provoqué par le rattachement, en 1954, de la Crimée, russe depuis 1783 . Le président explique aussi les raisons qui ont motivé sa décision d’annexer la Crimée. Il revient aussi sur la crise des Balkans et l’accession à l’indépendance du Kosovo. Enfin, il affirme qu’il n’avait aucune envie d’avoir des navires de guerre américains dans le port de Sébastopol !
La chute de l’empire soviétique a été suivie de plusieurs conflits, localisés essentiellement dans la zone du Caucase et en Moldavie. L’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, puis le Haut Karabakh, ont connu des guerres meurtrières. La volonté de ces petits pays enclavés, soit dans la Géorgie soit dans l’Azerbaïdjan, d’accéder à l’indépendance a conduit à des guerres meurtrières. La Moldavie et la région prorusse de Transnistrie, voulant accéder à l’indépendance, se sont très violemment affrontées ; de part et d’autre des pertes importantes furent dénombrées. Aujourd’hui, aucun de ces pays en conflit n’a été en mesure de retrouver des solutions satisfaisantes. L’indépendance de ces pays n’a pas été reconnue par la communauté internationale. Ces conflits non résolus sont appelés « conflits gelés »
L’Union douanière eurasiatique : l’accord d’Astana du 29 mai 2014.
D’autres causes fondamentales expliquent les tensions actuelles Il s’agit particulièrement de la création de « l’Union douanière » voulue par le Président Poutine, étendue à quelques partenaires tels que le Belarus, le Kazakhstan et dans un futur un peu plus lointain, à l’Arménie et au Kirghizistan. Dans ce processus de « marché commun »il manque l’Ukraine, pays peuplé de 46 000 000 d’habitants, industrialisé à l’Ouest du pays, sans lequel cette union aurait moins d’intérêt. La Russie a beaucoup œuvré pour éloigner l’Ukraine de l’Union européenne en s’opposant avec fermeté à la signature d’un traité d’association avec elle. La Russie reconnaît, certes l’indépendance de l’Ukraine mais elle considère qu’il s’agit là d’une souveraineté limitée car elle est dans sa zone d’intérêt. En outre, pour des raisons historique et culturelle, la Russie considère que l’Ukraine ne peut pas quitter la sphère russe et simultanément bénéficier des avantages de l’Union douanière. Si, à première vue, le Président Poutine donne le sentiment de vouloir reconstituer l’Union soviétique, certains chercheurs sont plutôt enclins à croire que la Russie veut simplement garder une influence prépondérante dans une région qu’elle considère être sa « chasse gardée » !
Blessée dans son orgueil dans bien des domaines, la Russie n’a jamais admis le double standard de l’interprétation de la charte des Nations Unies par les Occidentaux ! L’exemple le plus marquant aura été l’indépendance du Kosovo, voulue par eux mais à laquelle la Serbie était farouchement opposée.
Dans l’allocution évoquée ci-dessus, Vladimir Poutine dénonce la logique développée par les occidentaux qui justifiait, selon lui, l’accès à l’indépendance du Kosovo, par le nombre de pertes civiles subies au cours du conflit. V. Poutine s’interroge dans son allocution : « Fallait-il alors qu’il y eût de nombreux morts en Crimée pour que le rattachement de la Crimée fût considéré comme légal ?
La crise, puis la guerre au Donbass, s’inscrivent dans le cadre de la protection des minorités russes dans l’étranger proche. L’annexion de la Crimée a convaincu les séparatistes prorusses du Donbass de passer à l’offensive. C’était le moment où la situation pouvait basculer. La méthode à suivre venait d’être mise en œuvre en Crimée ! Certes, tout comme l’annexion de la Crimée, les tensions au Donbass ont été fomentées, instrumentalisées. Combien d’autochtones du Donbass ont-ils porté les armes ? Personne n’est capable de le préciser. Ce ne sont certainement pas les « gouverneurs populaires » (narodnie goubernatori) qui sont des étrangers, qui pourraient le dire.
Le refus du Président Victor Yanukovitch de signer le protocole d’adhésion à l’Union européenne lors du sommet de cette organisation à Vilnius, les 28 et29 novembre 2013, a créé des frustrations chez les Européens. Il s’agissait, concrètement, de signer le volet « partenariat économique de libre échange ». Les pressions de la Russie sur le Président ukrainien avaient été fortes. Les propositions russes comportaient elles mêmes des avantages en cas d’une adhésion à l’Union douanière dont le Président Poutine souhaitait intégrer plusieurs pays dont l’Ukraine.
La fuite du Président Yanoukovitch, consécutive aux violentes manifestations de la Place de l’indépendance à Kiev et la répression des manifestants a conduit à la formation d’un gouvernement provisoire.
Celui-ci s’est alors engagé vers la voie de l’adhésion à l’UE, ce qui fût fait ces dernières semaines. Aujourd’hui, compte tenu des indispensables réformes à mettre en œuvre en Ukraine, une adhésion ne serait envisageable qu’à l’horizon 2020.I
l y a quelques jours à peine, le Président russe a menacé l’Ukraine de limiter l’accès au marché russe en cas de mise en œuvre d’une quelconque partie de l’accord d’association avec l’UE.
La Russie n’est pas loin de considérer comme une trahison la signature de l’accord d’association à l’UE, au moment même où elle vient de signer à Astana, le 29 mai 2014, un accord de création de l’Union eurasiatique entre les Présidents du Belarus, Alexandre Loukachenko, du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev et de la Russie, Vladimir Poutine. Cet accord ouvre la voie à une nouvelle zone de libre échange économique. L’Arménie et le Khirghistan qui devraient rejoindre dans le futur, ne combleront pas l’absence de l’Ukraine de cette nouvelle structure, seul pays, outre la Russie, à compter plusieurs dizaines de millions d’habitants. Face aux 450 000 000 d’habitants de l’UE, cette Union eurasiatique ne devrait atteindre que 200 000 000 de membres potentiels.
Outre son choix de s’ancrer à l’UE pour des raisons économiques, ce sont aussi des valeurs telles que l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et d’autres encore, qui sont le levier de cette volonté d’ouverture à l’Ouest, d’une partie des Ukrainiens, exception faite du Donbass.
Le plan de paix ukrainien (en référence au mémorandum de Minsk)
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L’objectif de cette lettre périodique, est de traiter les aspects du cessez-le-feu et l’application des mesures concrètes reprises dans le mémorandum. Les aspects « opérationnels » ont été brièvement survolés ci-dessus. Ne sont mentionnés que quelques combats sporadiques, mais très importants, dans la zone de l’aéroport de Donetsk, toujours tenue par les troupes gouvernementales et sur le littoral, près de la ville de Marioupol.
Les entretiens du 3 septembre entre les présidents russe et ukrainien ont permis d’aboutir à un cessez-le-feu. Par l’intermédiaire du chef de l’administration présidentielle, le Président Poutine avait refusé de signer cet accord prétextant que la Russie n’était pas une partie en conflit !
Le 5 septembre, à Minsk, les négociations pour un cessez-le-feu ont abouti. Elles se sont déroulées sous la présidence de la représentante de l’OSCE, Madame Heidi Talaivini, de l’ancien Président de la République d’Ukraine, Mr. Leonid Koutchma, de l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Mr. Mikhaïl Zoubarov et de deux représentants des régions de Donetsk et de Lougansk.
Si les parties se félicitaient d’avoir pu signer l’accord de cessez-le-feu, leurs points de vue sur le futur des deux régions du Donbass, sont diamétralement opposés. Ainsi, l’ancien Président Koutchma, avant la réunion de Minsk, avait rappelé que les négociations n’aboutiraient pas si la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine n’étaient pas respectées. Ni le fédéralisme ni la reconnaissance des gouvernements populaires autoproclamés ne pouvaient être pris en considération.
Tous les éléments sont en place pour conduire à une « Transnistrisation » du Donbass. Si la Russie et l’Ukraine avaient l’idée de réinventer la situation de la Transnistrie, un nouvel « ensemble » serait créé et constituerait un pays, non souverain, » gelé. A titre d’exemple, la Transnistrie n’est reconnue ni par la Russie ni par les institutions internationales et pourtant elle a tous les attributs d’un pays souverain. Ce pays est sous « perfusion financière » de la Russie.
Dans ces conditions, dans le pire des cas, s’il n’y a pas de solution dans un futur proche, la communauté internationale, sous l’égide de l’OSCE, pourrait constituer une « Commission de contrôle mixte » (Joint control Commission). Les deux parties belligérantes, l’OSCE et deux pays garants (La Russie et ?) y seraient représentés. Les Etats - Unis et l’Union européenne pourraient y être admis comme observateurs.
Dans le meilleur des cas, la Fédération de Russie, ne reconnaîtrait pas les élections dans les régions conquises par la force et se rallierait, peu ou prou, aux propositions du Président Porochenko, c'est-à-dire l’adoption d’un statut spécial, pour trois ans, qui accorderait plus d’autonomie aux régions prorusses du Donbass. Les députés du Conseil suprême ukrainien (Rada) ont adopté cette loi par 277 voix sur 450 votants.
Les deux régions prorusses auraient le droit de créer leurs propres forces de police, de nommer des procureurs et des juges et de gérer l’économie et les budgets locaux. Des élections seraient organisées le 7 décembre. La langue russe aurait le même statut que la langue ukrainienne.
Par ailleurs, une autre loi, prévoyant une amnistie pour les combattants prorusses, à l’exception de ceux qui se sont rendus coupables de crimes, et autres actions graves telles que la destruction d’appareils en vol, serait promulguée.
Pour qui concerne la formation des groupes de contrôle chargés de la mise en œuvre du plan de paix, la Russie a finalement reconsidéré sa position, le ministère des affaires étrangères russe ayant souligné qu’il était membre du groupe de contact de Minsk. Il proposait la participation de 79 militaires russes intégrés aux travaux d’une « Comité conjoint » Il s’agit de surveiller la concrétisation des mesures du plan de paix. Ce comité serait composé de représentants de l’OSCE, de l’Ukraine et de la Russie.
Les travaux de ce Comité auraient débuté vendredi 3 octobre.
En guise de conclusion
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’Europe n’avait pas été le témoin d’une crise aussi grave. Compte tenu des armements employés, des pertes très importantes subies, il faut parler de guerre. Cette guerre a opposé la Russie et l’Ukraine, peut être par l’intermédiaire de militaires russes égarés, ou par des permissionnaires russes soucieux de s’engager ou encore pour d’autre raisons, l’armée russe a été directement ou indirectement impliquée.
Dès l’accession de l’Ukraine à l’indépendance, au mois de décembre 1991, le risque d’une telle crise paraissait possible à brève échéance. La question linguistique avait donné lieu à de longs débats dès la prise de fonction du Président Léonid Kravtchouk. Cette difficulté s’était estompée peu à peu, chacun parlant la langue usuelle de sa région.
Aujourd’hui, la situation est loin d’être stabilisée et il est évident que les combats ont été très durs, à tel point que le ministre de la défense ukrainien, le général-colonel Helettei a fait la déclaration suivante, le 1er septembre. Il considérait que la guerre s’était installée en Ukraine, une guerre telle que l’Europe n’en avait jamais connue au cours de la seconde guerre mondiale.
Dans une telle guerre, les pertes ne se compteraient pas par centaines mais par dizaines de milliers !
L’Union européenne s’est laissé « manipuler » par les manifestants pro-occidentaux de la Place de l’indépendance à Kiev. Alors qu’un accord de compromis avait été négocié entre le Président Yanoukovitch et les trois ministres de l’UE ( Laurent Fabius, Franz Walter Steinmeier et Radoslaw Sikorski) en présence d’un diplomate russe, n’ont pas été en capacité d’imposer le choix des Européens.
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