L’ISIT a été fondé en 1957 au sein de l’Institut catholique de Paris, dans le cadre de la construction européenne et du Traité de Rome. L’objectif de notre Grande école de l’international : former des créateurs de liens pour répondre aux besoins des entreprises et organisations internationales. Notre nom, l’Institut de Management et de Communication Interculturels, traduit bien notre raison d’être.
À l’ISIT, nous avons un positionnement fortement ancré dans le monde diplomatique international, depuis notre création. Notre Grande école entretient ainsi des relations étroites avec les organisations internationales : l'ONU, l'OTAN, l'UNESCO, la Commission européenne, le Parlement européen,...
Le master Stratégies internationales et diplomatie (SID) en quelques mots : le cycle de niveau Master a pour objectif pédagogique d’activer les expertises multilingues et interculturelles acquises en cycle pré-master dans différents univers professionnels. L’ISIT diplôme ainsi des profils dotés d’une forte culture générale, agiles en environnement international, ayant une solide compréhension des enjeux interculturels, aptes à appréhender la complexité des organisations et activités mondialisées.
Le corps professoral est composé de cadres d’organisations internationales et consultants, et d'enseignants chercheurs et universitaires spécialistes des enjeux internationaux.
Langues : la formation est ouverte aux candidats ayant un niveau linguistique opérationnel dans la langue maternelle et deux autres langues de travail : français et anglais obligatoires, troisième langue de travail à choisir parmi l’allemand, l’arabe, le chinois, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe.
I - Coopération d’EuroDéfense-France avec l’ISIT
EuroDéfense-France a entamé sa coopération avec l’ISIT en 2016. Différents Projets de recherche appliquée (PRA) en partenariat avec EuroDéfense ont été réalisés avec les étudiants de Master 1 et 2. Depuis cette date, l’ISIT traduit en anglais les textes parus dans notre Lettre et destinés à la version anglaise de celle-ci.
En 2017, nous avons répondu favorablement à la demande de l’ISIT de suivre sur une année les étudiants dans le cadre de leur PRA de Relations internationales. Ce projet a été mis en place pour l’année scolaire 2018-2019. A cet effet, nous proposons un sujet annuel de réflexion, nous suivons de très près l’élaboration du travail des étudiants qui ont choisi ce sujet et nous participons activement au jury de soutenance du document final. Cela demande de notre part une grande implication tout au long de l’année.
Déjà six rapports présentés lors de leur soutenance
- Les Nouvelles routes de la soie (2018-2019), quatrième année, spécialisation Stratégies Internationales et Diplomatie
- L’Europe face au phénomène migratoire : enjeux, défis, et solutions (2019 – 2020) Quatrième année, spécialisation Stratégie Internationale et Diplomatie,
- Réfléchir aux problèmes géostratégiques en Ukraine liés aux interventions russes au Donbass et à l’annexion de la Crimée (2020-2021)
Par sept élèves de Master 1 en spécialisation Stratégies Internationales et Diplomatie
- Les puissances étrangères en Afrique : entre influence, prédations et enjeux d’avenir (2021-2022) Par 9 élèves de Master 1 Stratégie Internationale et Diplomatie
- L’Influence et l’ingérence turque (2022-2023), par 13 élèves de Master 2 Stratégie Internationale et Diplomatie
- La Communauté politique européenne (CPE) - un rôle géopolitique ? (2023-2024), par 7 élèves Master 2 Stratégie internationale et Diplomatie
II – Méthodes de travail
1- Nombre d’étudiants acceptables pour un bon suivi
Nous choisissons des sujets politiques importants pour la France et l’UE. Et nous ne manquons pas de choix ... Une fois le sujet de l’année envoyé à l’ISIT, il est proposé aux étudiants. Ceux-ci doivent s’inscrire pour y participer. Le succès rencontré par les thèmes proposés ne se dément pas d’année en année. En 2021, nous avions 9 inscrits. Normalement un groupe de travail ne devrait pas excéder 6 à 7 participants. A tel point qu’en 2022, 13 étudiants s’étant inscrits, l’ISIT nous a demandé de bien vouloir accepter de créer deux groupes de travail pour le sujet concernant la Turquie. Il n’y avait que des master 2, mais un groupe a été formé avec ceux en alternance (6 étudiants) et les autres dans le second groupe. Cela a été une solution lourde à gérer.
2- De nombreuses réunions
Le premier contact avec les étudiants est très important. Il nous a à chaque fois enthousiasmé par leur intérêt pour les sujets proposés et par les questions posées. Ils nous ont donné envie de tout faire pour les aider. Pour nous situer, nous commençons par présenter les buts et les travaux de réflexion d’EuroDéfense et de son réseau.
Nous insistons sur la nécessité d’incorporer l’Union européenne (UE) dans toutes leurs réflexions : position de l’Europe sur le sujet, défauts et qualités de cette position, propositions d’amélioration pour l’avenir de la sécurité européenne. Nous répondons à toutes leurs questions et si besoin est nous faisons appel à un autre membre d’EuroDéfense. Il s’agit de bien se comprendre dès le départ pour éviter de se retrouver en cours d’année avec des orientations incompatibles avec notre demande. Par exemple, aucun sujet ne nécessite une place particulière pour la diplomatie, matière enseignée à l’ISIT mais non prépondérante dans l’esprit des sujets à traiter. De même nous demandons un historique court avec les faits marquants qui ont conduits à la situation actuelle.
Nous fournissons aussi une série de pistes à suivre ou de personne qualifiée à rencontrer.
De nombreuses réunions sont donc organisées tant à notre demande qu’à celle des étudiants. Cela nous permet de rester à l’écoute de leurs demandes tout au long de l’année. D’une certaine manière le Covid a facilité ces réunions qui ont souvent lieu par internet.
3- Master 1 ou Master 2 ?
Nous sommes très heureux de travailler avec les Master 1 mais la différence de maturité se fait sentir quand nous travaillons avec les Master 2. Pour le sujet sur la Turquie nous avons spécifiquement demandé à travailler avec les étudiants de ce niveau. Ils sont moins scolaires et commencent à prendre un peu de recul par rapport à leurs études. Les étudiants en alternance, déjà plongés dans la vie professionnelle, vont plus directement au cœur du sujet et savent élaguer parmi leurs connaissances acquises celles qui ne sont pas indispensables.
